Cette après-midi du lundi 4 octobre 2021, il fait beau sur la Chaîne des Puys. Le ciel est dégagé, la température est douce, ce n’est pas arrivé si souvent cette année pour le noter.

Jean-Mi ne travaille pas, ce n’était pas si souvent également, il a un peu de temps devant lui avant de retrouver ses enfants à la sortie de l’école.

Alors voulant, comme toujours, faire mieux, mieux que les années précédentes, il part courir autour de chez lui pour finir sa préparation au marathon de la Rochelle.

Il ne rentrera pas de son entraînement.

Alors qu’il courait, il s’est effondré, inanimé au pied du puy de Dôme.

 

Aujourd’hui 5 octobre, le jour se lève, le temps est gris, un vent glacial balaye l’Auvergne, il pleut sur la Chaîne des Puys… Quel automne de merde !

 

Laurent D.

Cérémonie funéraire

Ce mardi 12 octobre, en fin d’après-midi, sa compagne, ses enfants et son frère sont montés au puy de la Vache. Les proches, familles, amis, voisins et collègues de travail, les ont accompagnés puis laissés dans l’intimité pour le dépôt des cendres.

Contribution

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous faire parvenir votre témoignage, une photo, un souvenir, une anecdote, un message  que nous présenterons sur cette page, en écrivant à ciao_jean-mi@auvergnattitude.org

Soutien à sa famille

Merci à toutes celles et tous ceux qui ont souhaité manifester leur soutien par un don. La cagnotte a été entièrement reversée à sa famille.

Papa, tu sais le dimanche 3 octobre, on s’est fâché, fâché parce que je suis égoïste et que je n’ai pensé qu’à moi…
Je ne voulais pas que tu me lises le livre… Je ne voulais pas mais je ne savais pas que cela serait l’ultime et dernier moment que j’allais passé avec toi…
Lundi 4 octobre, ma vie s’est écroulée le soir où j’ai appris que tu étais parti au sommet du Puy de la Vache et que tu ne reviendrais plus… Ce Puy où j’aurais toujours le souvenir de toi mon papa. Je t’aime et j’attends de te rejoindre un jour j’espère, vis en paix, je t’aime et excuse moi pour tout papa…
Je te fais la promesse de veiller toujours sur maman, et Roméo mon frère que j’aime.
Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerais.

Léonie

Jean-Mi

Lundi 4 octobre tu nous as quitté. Tu étais parti à côté de chez toi pour courir, un simple entrainement pour ton futur marathon. Une sortie parmi tant d’autres dans cette Chaîne des Puys que tu aimais tellement. Toi qui étais fort et invincible, c’est ton cœur qui t’a lâché.
Mon frère, je repasse des milliers de souvenirs et je passe du sourire aux larmes en revoyant le film de notre vie ensemble. Dès ton adolescence tu t’étais fixé l’objectif de prendre soin du petit frère qui avait 13 ans de moins que toi. Tu te souviens tous nos moments ensemble à nous balader en ville, à aller grimper sur les rochers et randonner sur les sommets l’été ou skier et construire des igloos l’hiver, ta saison préférée, à jouer au flipper dans les cafés enfumés, au baseball dans les Puys ou encore à l’ordinateur où je voulais juste te regarder nous faire gagner.
Nous étions déjà soudés pour tout surmonter mais la vie nous a rappelé qu’elle ne savait pas nous épargner quand, il y a 14 ans, nous avons perdu notre maman. Tu te souviens tu me disais que nous étions inséparables et que tu serais toujours là pour moi. Tu as tenu ta parole et nous ne pouvions plus nous quitter au point de travailler ensemble comme charpentier puis comme accompagnateur en montagne et plus tard comme guide conférencier. Même en politique nous avons commencé ensemble en adhérant il y a huit ans chez EELV. Notre première candidature c’était pour les départementales en 2015 sur deux cantons différents. Depuis il y en a eu beaucoup d’autres et toujours avec ton soutien et tes conseils. Tu as toujours eu à cœur d’essayer de changer les choses, d’essayer de capter le bonheur dans les choses simples et de s’avoir t’émerveiller de la nature qui nous entoure.
Tout me rappelle à toi mon frère et c’est maintenant sans t’avoir que je vais devoir avancer. Tes enfants dont tu étais si fier seront bien entourés, c’est à mon tour de t’en faire la promesse. Tu vas nous manquer, tu vas me manquer, je t’aime.

Jean-Bapt

L’équipe de l’auberge et moi-même tenons à vous faire part de notre soutien dans cette épreuve difficile.

La mort brutale de Jean-Michel nous touche tous profondément.

Nos pensées vont en priorité vers sa femme et ses deux enfants qui doivent être dévastés par ce coup du destin, aussi brutal que terrible.

Nos pensées vont également vers vous, ses collègues et amis d’Auvergn’Attitude.

Nous savons que vous êtes bien plus qu’un simple regroupement d’accompagnateurs, vous êtes tous amis, très proches et nous sommes consternés par l’annonce de ce décès.

Jean-Michel est mort en pratiquant sa passion, la course à pied, mais cela n’enlève en rien l’injustice de cette fin ô combien prématurée.

Il était beaucoup trop jeune pour partir maintenant. Il avait encore plein de choses formidables à vivre avec vous et sa famille, et vous, comme sa famille, avait encore besoin de lui à vos côtés.

Nous vous souhaitons à tous bon courage dans cette épreuve difficile et nous pensons fort à vous.

Nous garderons le souvenir d’un homme souriant, dynamique, volontaire.

Pascal, Stéphanie et l’équipe de l’auberge de jeunesse du Mont-Dore

Jean-Mi
Au sein de l'équipe AA

Toute l’équipe de Scopika est immensément peinée par la disparition de Jean Mi.

Jean-Mi était aussi et surtout un copain de jeunesse. Je pense à sa famille et ses proches qui doivent éprouver une peine immense. Jean Mi était un personnage, de ceux qu’on oublie pas, qui ne trichent pas, et qui apportait des choses à notre planète, aux autres. Il est tombé dans ses terres, en faisant ce qu’il aimait, le nez au vent, et l’esprit dans les volcans. Ciao l’ami.

Joël, et toute l’équipe de Scopika

J’ouvre mon téléphone ce matin. Quelle tristesse…Mon dieu. Quelle affreuse nouvelle. Je suis scotchée…j’ai envie de pleurer. Je me sens pas bien une vague d’angoisse me transperce. Ce n’est pas possible….

C’est triste. Je pense à sa femme. Ses enfants. Sa gentillesse. Son chien mort d’épilepsie. Ses discours interminables sur l’environnement. Son empathie. Sa gentillesse, sa bienveillance, sa disponibilité…..Son humeur toujours égale. Ses ouvrages prêtés pour visiter Belle île. Ses connaissances sur le monde toujours prêts à partager. Ses voyages pendant des semaines, Chamina,  avec le 3ème âge et autres à l’autre bout du monde…

Repose en paix Jean-Michel…tu es parti en faisant ce que tu aimais….veille de la haut sur ta famille et ceux que tu aimes…

Nelly

Dear friends
To his brother, partner, kids and colleagues.

I had the right to spend 10 days with Jean-Michel as a co-guide in Iceland 2 months ago. I was amazed by his nobility, kindness, and altruism and really hoped to meet him again.
During the trip he told me how much he is proud of his kids and brother.
On the last night we went to bars walk in the capital and he took a photo of us while drinking some whisky.
I am happy that I had the opportunity to know him, and sad that it was so short.

My heart goes out to you in your time of sorrow

Gilad

Jean-Mi

Une onde de choc m’a traversée en apprenant la disparition brutale de Jean-Mimi.

Il était une personne solaire. Un être d’une infinie gentillesse, toujours prêt à partager, un passionné qui m’a appris beaucoup en transmettant son savoir toujours avec bienveillance.

Nos chemins se sont rencontrés en 2008. Je découvrais mon nouveau métier, le monde des classes de découvertes, et il était le premier intervenant. Celui qui, dès les premières minutes, m’a convaincu que j’avais fais le bon choix ! Et m’a fait confiance.

Nous avions tissé des liens d’amitié professionnels exceptionnels comme la personne qu’il était.
Il envoyait toujours une petite carte postale de l’autre bout du monde ou une petite photo via SMS ou Facebook.

Le destin est bien trop injuste d’enlever une si belle personne à sa femme, ses enfants, sa famille, ses amis et à tous ceux qui ont croisé son chemin.

Christelle et toute son équipe. Les Cols des Volcans – La Bourboule

Jean-Mi
Jean-Mi

Je t’ai connu dans le cadre professionnel pour l’accompagnement de journalistes européens ou plus lointains, tu leur as fait découvrir les volcans d’Auvergne avec passion !

Toujours une anecdote à partager, sur le volcanisme ou sur une plante sauvage comestible, toujours un endroit secret à dévoiler à ceux qui croyaient connaître le Puy-de-Dôme, toujours prévoyant avec une tisane réconfortante après une rando par tous les temps. Tu étais devenu un ami qui avait toujours de bons conseils.

Tu es le meilleur guide AEM que j’ai rencontré, je suis très triste pour ta famille et tes enfants.

Ci-jointes 2 photos prises lors d’accueils de médias ou de TO en Auvergne, tu es d’ailleurs cité et en photo sur plusieurs magazines touristiques néerlandais notamment, mais je ne remets pas la main dessus.

Bon vent Jean-Michel et mes sincères condoléances à ta famille qui doit être effondrée.

Irène, Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme

Ce matin le jour tarde à se lever , il fait si gris , si sombre . Une terrible nouvelle est venue de la montagne, celle de Jean Michel, qu’il savait si bien nous raconter. Tout avait commencé autour du Mont Blanc , une belle semaine ensoleillée, mon premier rendez-vous avec la haute montagne. Une expérience inoubliable : la nature commentée , la montagne apprivoisée, la vie des refuges , la joie , l’amitié…En quelques jours Jean Michel avait fait de nous des adeptes de sa passion . Quelques mois plus tard , nous nous sommes retrouvés, en Auvergne cette fois , avec mes collégiens tourangeaux. Ce fut le même miracle , pour les petits puis les plus grands. Tous ont gardé de ces séjours répétés le goût de l’effort, le respect de la nature, le bonheur du vivre ensemble. Et il y a eu Belle Île , plusieurs fois aussi . Ces jeunes , mes collègues, moi , nous garderons au fond de nos cœurs la gentillesse de Jean Michel , ses élans passionnés, ses anecdotes de voyage, son sourire . Et je relirai encore ces livres préférés qu’il m’a fait découvrir. Une chaleureuse pensée à Pascal, Laurent, Christophe, tous ses amis que j’ai rencontrés, et plus à Jean-Baptiste, Magalie, Léonie et Roméo. Courage à tous. Avec toute mon amitié.

Claudine

Je suis tellement triste d’apprendre la disparition de Jean Michel. Je pense d’abord à sa femme et ses enfants, à ses amis et ses collègues. Et puis à tous les autres, comme moi qui ont eu la chance de le rencontrer. Nous avons partagé des séjours sportifs avec mes élèves, j’admirais son sens professionnel, mais surtout ses qualités humaines. Je voulais juste témoigner quelle belle personne il était, je trouve la vie très injuste aujourd’hui et j’ai le cœur brisé.
Mes pensées et mes prières accompagneront ses proches.

Sophie

Le monde du voyage, de la découverte, de la randonnée, perd une grande figure. Nous garderons de toi un fort héritage à travers tes écrits, tes idées, ton engagement, ton émerveillement devant cette nature que tu avais décidé de partager et de faire découvrir.

La vie s’est arrêtée dans tes montagnes, au cœur de cette région que tu aimais.

Jean-Michel, nous te saluons, nos pensées vont vers ta compagne, tes enfants, tes amis, ta famille et vers tous ceux qui ont aimé partager avec toi.

L’équipe Chamina-Voyages

On ne se connaissait que depuis 2 ou 3 ans, on a travaillé ensemble sur les recyclages AMM.
À Chamonix il pleuvait et il est allé courir quand même après la journée, à Autrans on a causé bagnole à bord de sa Skoda sur une route verglacée, à Granier il nous a fait une belle simulation de traversée de torrent avec sa corde et son petit sac.
Voilà, je pense à lui et à sa famille…il m’avait montré des photos.

Olivier

Alors il faut continuer à se croire les plus forts.
Traverser les rivières et avoir froid, se retrouver par foi autour d’un verre au chaud du soir.
Se laisser aller, être le roi au comptoir content quand ceux que l’on a bien accompagnés concentré des jours durs et doux vous sourient des au-revoirs.
Une fin de nuit sans noir et sans sommeil, là-haut en Islande j’ai raccompagné Jean Michel le roi à l’aéroport, il avait un énorme sandwich dans les mains, il avait si faim, il était déjà parmi les siens, avec ses enfants. …
Je l’ai conduit à l’escalateur et il s’est élevé léger et cette image est resté en nous.
A chaque rencontre du hasard là-haut nous parlions principalement de nos enfants, je crois que nous avions la même douleur à nous en arracher et cela nous faisait du bien.
Alors il faut aller voir la dernière coulée de lave, courir contre le temps pour ne pas rater l’avion.
En avant après lui chers enfants.

Christophe – Un collègue guide en Islande

Jean-Mi
Au sein de l'équipe AA

L’an passé Jean-Michel m’a dit : « si tu as besoin de moi l’été prochain, je me tiendrai disponible entre le 15 juillet et le 10 août. Appelle-moi la veille et je viendrai le lendemain s’il le faut».  Les circonstances ont fait que je l’ai appelé non pas la veille mais trois jours avant et il a tenu parole. Que dire de plus ? Cela résume sa personnalité. Il est venu, heureusement j’ai pu le voir, alors que je pensais que cela n’arriverait pas cette année. Lorsqu’il est reparti nous nous sommes promis de nous revoir, d’abord chez lui, et puis encore en Islande l’été prochain. Il n’a pas tenu parole, pour la première fois, foudroyé par son destin. Jean-Michel est parti en courant. C’est vrai qu’avec lui les choses traînaient rarement. Mais à quoi nous servent tous ces mots sinon à constater sans parvenir à l’exprimer qu’une infinie tristesse, une consternante perplexité et tant de douleur se sont tout à coup abattus sur nous ?
Continue de courir là où tu es Jean-Michel et de mon côté je m’obstinerai à ne pas croire à ce qui vient de t’arriver, de nous arriver. Ceux que tu laisses, tes enfants, ta femme, souhaitons qu’ils puisent toute la force nécessaire dans les qualités qui étaient les tiennes pour surmonter cette épreuve.
Me vient cette strophe du Hávamál, ce texte ancien issu du monde viking :
« Disparaissent les biens, meurent les gens,

Mais il est une chose qui jamais ne meurt, la réputation que de son vivant on a acquis. »
À plus tard,

Bertrand

Adieu, JeanMichel, filmé le 12/10/2021
Jai fait ce film pour moi et pour personne dautre. « Egoïstement », comme le consacre la formule.

Au départ, je voulais raconter une partie de lhistoire de JeanMichel : montrer des images de volcans, des paysages d’Islande et des autres pays quil a visités. Et puis je me suis dit que ce film, je le fais pour moi, dabord par nécessité, mais toutefois sans trop comprendre pourquoi, sans doute pour maider, car il ne le verra jamais et moi je ne le reverrai jamais

Je me suis alors rappelé dune rencontre incroyable dès le premier jour on sétait fait la promesse lui de memmener en Islande et moi de lemmener à la Grande Sassière. On se connaissait à peine, il ne pourra pas tenir sa promesse, mais même sil est parti je nai quune parole alors ce weekend je suis allé lemmener voir ce royaume magique et sauvage

Je ne voulais pas quelque chose de triste et dapitoyant je voulais quelque chose qui lui ressemble, quelque chose de beau pour les paysages, du dynamique, du « qui bouge », du JeanMi quoi

La bandeson raconte lhistoire du temps et de son impact sur la vie dun homme La seule chose que lon maitrise cest lorganisation de son temps alors action !! et si ça ne marche pas « article 22, tu te démerdes comme tu peux ! » comme il aimait si souvent à le rappeler !
Le dézoome sur son visage lance un espoir dun nouveau paysage, cette promesse est vraie à chaque journée qui passe Son nom et prénom apparaissent dans la vidéo, je veux que personne ne loublie

Les conditions pour monter ce film ont été difficiles, je fais tout à linstinct, pas lexpérience Les conditions du tournage étaient épouvantables : 40km/h de vent, des rochers coupants pour les drisses de voiles, 15 min de fenêtre safety Cest donc un film sans prétentions, juste la narration dun ressenti à un moment T, pas question de faire « rentrer des briques dans des trous de serrures »

Voler aussi près des nuages était aussi une volonté avec le bleu du ciel, cest une autre mer, une mer en montagne avec la possibilité de se laver en volant au travers, de se concentrer sur sa respiration, une invitation à la ditation, un retour vers soi, aux choses essentielles, et une ouverture pour remonter en surface et retrouver lamitié
Le lien entre le futur (parole musique) et le « je te le dirai demain » ça sera son dernier message WhatsApp du groupe UF1, un message authentique et presque prophétique

Le spectre de Broken est visible seulement 1s cest une entrée dun « trou de lumière » passage clé vers un autre monde

Une photo humoristique au début du diaporama quil avait posté pour me souvenir de son humour dont le curseur sétalonnait entre Audiard et Desproges cétait du lourd, un pur intello déconneur

Je voulais atterrir aussi à côté de vaches, un endroit pas loin de « pis de vache » pour poser, car il se repose au Puy de la vache, cest un rapprochement sans doute inconscient, faiblesse intellectuelle démontrant une aptitude à être la proie des idées fixes limpact au sol rappelle un trou noir, un départ soudain et qui arrive plutôt que prévu (perte rapide et soudaine daltitude), un saut dans le noir, vers linconnu

Bernard

On a eu plusieurs belles occasions de travailler avec Jean-Michel notamment sur les sentiers d’Ecosse. Toujours très pro, enthousiaste et franc, nous avons pu apprécier ses qualités professionnelles et personnelles qui vont nous manquer… Nous pensons bien évidemment à sa famille et ses proches et leur adressons tout notre soutien.

Caroline pour Terres d’Aventure

C’est avec une immense stupéfaction, un profond sentiment d’injustice et beaucoup de peine que j’ai appris la terrible nouvelle de ta disparition.

Nous nous sommes rencontrés dans le cadre professionnel : tu œuvrais avec passion en faveur de la transmission de la connaissance géologique de la Chaîne des Puys auprès du grand public.
On se connaissait depuis peu mais j’ai pu percevoir en toi une soif de connaissance insatiable, une grande curiosité et surtout beaucoup d’exigence envers toi-même.
Tu détenais un immense savoir qui contribuait à faire évoluer les causes qui te tenaient à cœur. Tu apportais beaucoup et c’est une réelle perte pour nous tous que tout s’arrête aussi brutalement.
Je salue également la personne généreuse et sympathique que tu étais.

Mes pensées vont vers ta famille, tes collègues et tous ceux qui te côtoyaient au quotidien et pour qui, la peine doit être insondable.

Ciao Jean-Michel et merci à toi, d’avoir pu croiser ton chemin…

Maryline – Conseil Départemental 63

Coucou Jean-Michel,
Dans la nuit du 4 au 5 octobre je me lève et par un curieux hasard je regarde mon bidophone, je trouve le mail de Laurent. J’ai croisé Jean-Michel quelques fois, je suis bien modeste face aux formidables nombreux témoignages.
En compagnie de « Nicomo » et autres AEM formidables, j’avais Jean-Mi dans l’équipe pour encadrer un week-end de janvier 2008 des gentils furieux Rennais de « à fond la forme », et j’ai une belle image de Jean-Michel dans ma tête.
J’écrivais ceci à Laurent à l’aube du 5 octobre :
« Du caractère, du dynamisme, du sourire, de la sagacité, de l’esprit, une grande capacité physique, voilà mon souvenir, cela faisait longtemps que je ne l’avais pas revu, mais bien présent dans ma mémoire. »
Jean-Michel fait partie des grands, simplement. Mon émotion, mon respect et mes pensées chaleureuses pour sa famille et ses amis.

Alain

Jean-Mi

Une grande gentillesse, une grande culture, un grand sportif … Toute la famille est triste.

Catherine, François et Louise

Jean -Michel…pêchu, positif, souriant et drôle… le même il y a trois semaines que celui que nous avons connu il y a 22 ans à la fac de géologie. Un fou dingue de la région comme personne. Sportif et esthète, entraîné et contemplatif, toujours à vadrouiller aux quatre coins d’Europe et toujours aussi enraciné à son bout de Puy de Dôme…

Il paraît que certains l’avaient vu sans son sac à dos, mais c’est sans doute une légende…

Que dire face à une situation pareille ? Une pensée émue pour sa famille, bien sûr. Et un profond arrière goût d’injustice dans la bouche. Fait chier.

Stéphanie et Fabrice

Je suis tellement effondré, triste, en colère d’avoir appris ta disparition, d’ailleurs je n’y crois toujours pas, je ne veux pas y croire. Que de souvenirs me remontent en mémoire, la gorge serrée et les larmes au bord des yeux. Tout ce temps passé ensemble à arpenter nos volcans, à se soutenir lors de nos cours à la fac de géologie à Clermont, d’ailleurs, j’ai toujours ton dictionnaire de géologie… Le temps avait fait son œuvre, la vie aussi,  nous nous étions perdu de vue quelques années, puis revus lors d’une formation BE AMM à Orcines, où tes qualités humaines, d’écoutes étaient plus qu’appréciées.

On aurait pu, on aurait du se retrouver cet automne, car l’appel des volcans m’a fait revenir dans la région, ces volcans qui n’ont aujourd’hui plus la même aura sans ta présence.

Je suis aujourd’hui orphelin, je n’aurais plus mon guide géologue pour trouver les coins d’olivine en Auvergne, je n’aurais plus mon écrivain préféré avec qui j’ai échangé de nombreuses lettres et cartes postales. Même si mon cœur est vide, que tu es parti, on se reverra dans mes rêves mon ami.

Laurent C.

Jean-Mi

Merci Jean-Michel. Merci d’être passé dans nos vies. Une rencontre furtive mais marquante, d’un personnage très humain, un homme qu’on oublie pas. Triste nouvelle qui nous ramène sur terre et nous rappelle que la vie ne tient qu’à un fil. Et dans le ciel une petite étoile nous rappelera que ton esprit et ta bienveillance seront toujours là. Une pensée pour ta petite famille.

Marie

Quelle triste nouvelle !

J’ai passé de longues nuits à marcher sous le soleil de minuit avec Jean-Michel.

Alors que le groupe dormait, nous sortions dans les bars des petits villages jusqu’à la fermeture vers 1 heure du matin, puis nous marchions ensuite jusqu’à 2h30 ou 3h du matin avant d’aller dormir jusqu’à 7h30 !

Un séjour formidable où j’ai pu longuement échanger sur le sens de la vie et la beauté du monde.

Jean-Michel est resté très cher à mon coeur même si nous ne nous sommes jamais revus e n’avons par la suite qu’échangé quelques messages tous les ans.

Je prie pour le repos de son âme.

Nam Son

Je me souviens d’une personne très douce et pédagogue qui me disait de ne pas pleurer quand je ne comprenais pas mes cours de maths en vue de préparer mon concours à l’IFSI. C’est aussi grâce à lui que j’ai découvert la marche nordique et écouté sa passion pour la nature.
Même si on ne s’est pas vu longtemps, j’ai gardé le souvenir de sa gentillesse, son écoute bienveillante, l’énergie qu’il dégageait.
Dans la vie, il y a des personnes que l’on croise seulement,  mais qui vous marque par leur humanité, leur simplicité… Jean-Michel en faisait partie.
Toutes mes pensées à sa famille, ses proches.

Malika

Jean-Michel BERNARDON

Voyage inoubliable !
Un guide hors du commun….Tu nous a fait adorer l’Islande.
Merci et au revoir Jean-Michel.

Nicole et Bernard

Jean-Michel BERNARDON

Dès le premier jour en Islande j’ai compris le gabarit de Jean-Michel.
Après lui avoir dit que je venais de terres volcaniques de la chaîne des puys, avoir su qu’il avait, comme moi, vu une belle expo LIDAR au sommet du Puy de Dôme, j’ai finalement découvert qu’il avait pour ami un de mes copains de Balirando et résidait pas loin de chez moi.
Nous avons beaucoup échangé et partagé le même plaisir à préparer les diners. Il avait retenu d’un participant une méthode Marcon pour les cèpes. Nous avons tout trouvé: les cèpes, le beurre et les noisettes. Un délice!
Avec les touristes français, disais-tu, peu importe l’heure du repas, peu importe la météo, il faut que ce soit bon. Sacré Jean-Michel, quels égards tu avais pour nous.
J’ai une pensée très douce envers ses enfants et sa compagne.
Une pensée cordiale forte pour les actrices acteurs d’Auvergn’Attitude.

Annie

Ma femme et moi venons d’apprendre le décès de Jean-Michel, qui fût notre guide lors d’un séjour en groupe pour traverser l’Islande l’été 2019.
Nous souhaitions lui laisser un hommage, même si nous ne l’avions connu que quelques jours : nous garderons le souvenir d’un montagnard calme, érudit, rigoureux et avec une sensibilité environnementale approfondie.
Et son envie d’apprendre était impressionnante : lors des moments de « pause » pour le groupe, il en profitait pour continuer son apprentissage de la langue islandaise, avec son correcteur de prononciation, le chauffeur détonant « Gumi » (aka Guðmundur). Souvenirs très agréables, dans des paysages extraordinaires.
Nous aurions été ravi de le revoir.
Nos pensées vont à sa famille et son entourage proche.

Valérie et Arnaud

C’est un grand, grand, très grand vide que tu laisses mon Jean-Mi quand tu pars courir dans la chaîne des Puys et que tu n’en reviens pas.
On aura vécu tellement de bien belles choses ensemble, et tu m’en a appris un paquet !
Tu es parti trop vite, trop jeune, comme pour tes courses à pied… C’est pas possible j’y crois toujours pas !

J’ai pris connaissance de cette funeste nouvelle par mail le 05 au matin en partant pour ma journée d’encadrement VTT (dans le Pays Cathare).

C’est totalement abasourdi que j’ai commencé ce jour, car la veille encore Jean-Mi m’a envoyé un message avant qu’il ne parte courir, et le soir je bouquinais les livres qu’il m’a prêté pour ce séjour…

Je n’ai pas de mots ! C’est horrible, injuste, illogique, sidérant!

Toutes mes pensées, mon affection et mes condoléances pour Mag, Léonie, Roméo et Jean-Baptiste.

Chriss

J’ai croisé Jean-Michel peu de fois, parce qu’il était souvent en excursion les rares fois où j’ai pu rendre visite à sa compagne (ma cousine) et ses enfants.

Et pourtant, par amitié ou par attachement à la famille, il a généreusement planifié un parcours sur mesure en Norvège pour que ma mère réalise son rêve de découvrir ce magnifique pays, sans soucis. Mon conjoint et moi étions aussi de ce voyage et nos souvenirs nous accompagneront encore des années. Et chaque fois, nous repenserons à Jean-Michel ! Merci encore infiniment. Et toutes mes pensées pour Magalie, Léonie et Roméo.

Nathalie

Jean-Mi
Jean-Mi

À toi, le «  fils du vent » ces quelques mots.
Les bancs de la fac sont propices à la fabrique de souvenirs. C’est au cours du DESS géologie de l’aménagement que l’on a fait connaissance, à l’époque c’était encore rue Kessler. 

J’avais souvent les baskets au pied et toi ta golf grise! Régulièrement, les lundis matins, Midi Olympique accompagnait tes cahier de cours et les discussion animées à la pause. 

Les stages de terrain organisés par l’équipe de J BOULOTON and co ont rythmés ces trois années et resserrés les liens d’une promo où tu tenais une place importante grâce à ta joie de vivre et ton humour.

Te souviens tu de ce stage de cartographie à Saint Martin de Londres où la dernière journée nous avions gravi le Pic Saint Loup en courant? C’était en septembre 1999.
Et, quelques années plus tard, lors de ce stage de géologie structurale et métamorphisme à Cadaquès où on avait siroté quelques Manzana?

Plus récemment, nos parcours de vie nous ont permis de nous recroiser. Un jour, tu a surgis du brouillard au sommet du puy de Dôme, un autre c’était sur le chemin des cascades au Mont-Dore. 

À chaque fois tu affichais un grand sourire reflet du plaisir que tu avais de partager tes connaissances avec le groupe qui t’accompagnait.
Je me souviendrai toujours de ce jour où tu m’avais dit être « Le fils du vent » pour me signifier que ton travail te permettait de beaucoup voyager. 

Sache que désormais, j’interprèterai chaque souffle d’air comme le reflet de ton humeur et tendrai l’oreille pour capter ton message.
Toutes mes condoléances à la famille
.

Marie

Jean-Michel

Lors de notre trek dans les Aravis, un regard sur ses élèves, l’autre vers la Pointe Percée et les Quatre Têtes… Vingt-quatre heures avec ce Grand Homme, tellement généreux et passionné. Arvi Jean-Mi

Valérie

C’est difficile de croire que tu n’es plus là. On a croisé notre chemin ces deux dernières semaines à Prémanon et Chamonix dans le cadre de la formation des Accompagnateurs en Montagne. La semaine dernière on arpentait ensemble le grand balcon nord, tu nous parlais de vipères, de marmotte et de triangulation. Ton intervention était à chaque fois captivante et passionnante. Plus tard, on franchissait le Signal Forbes, 16h, il fallait avoir le dernier train au Montenvers. Tu nous partageais une photo de toi quand tu avais 16ans, et on voyait combien la Mer de Glace a perdu de sa superbe. Je garde de toi un grand pédagogue, une grande patience, un Grand homme passionné par la montagne, un « passeur » de savoirs.

Je suis heureux et très fier d’avoir croisé ta route. Tu vas laisser un vide immense.

Toutes mes condoléances à ta famille, tes proches et formateurs du CNSNMM.

Repose en paix.

Vincent

Jean-Mi

J’arrive pas à y croire, moi qui ai passé quasiment toute ma formation avec toi, et qui pensais la finir avec toi dans quelques jours, tu étais déjà dans tous mes remerciements possibles. Je pensais continuer à échanger avec toi toute ma vie sur le métier, la montagne, l’engagement pour nos territoires et ces échanges me manquent déjà d’avance.
Grâce à toi, j’ai appris à apprécier à aimer repousser mes limites, à continuer à faire de l’humour en toute circonstance même déguisée, et j’ai vu que la passion de la montagne pouvait être accompagnée de rigueur.
Tu resteras dans mon esprit pour ton engagement dans tout ce que tu faisais, l’inspiration des grands projets, la passion de la montagne, tes connaissances, le panache des soirées hivernales, l’humour et l’humain que tu étais.
Je suis reconnaissante d’avoir au moins pu partager ces moments.

Anne

Jean-Mi
Au sein de l'équipe AA
Jean-Mi

Nous nous sommes brièvement croisés, au cours d’une de ces innombrables formations que tu animais. Je me souviens de toi parce que finalement tu es aussi celui qui m’a recalé sur une UF Hivernal. Tu es un bonhomme marquant, à plus d’un titre. Car tu es aussi celui qui m’a ré-appris à rebondir de mes échecs, « à rester dans le match » jusqu’au bout !
Je me souviendrai de toi comme un grand bonhomme, à la verve et au discours impressionnant de justesse. À la recherche d’un idéal permanent dans notre profession aux avant-postes d’une planète qui se détraque.
Je pense à ta femme et tes deux loulous. Tu ne pourras pas rebondir cette fois-là … mais je leur envoie toutes mes forces pour qu’ils puissent le faire, eux ,le moment venu, et de nouveau apprécier la vie lorsqu’il sera temps.
Difficile d’écrire ces lignes en me disant que tu ne les liras jamais. La gorge est serrée au moment d’écrire ce petit mot.
Adieu grand.

Matthieu

Un franc-parler solaire, une pédagogie du partage à la fois dense, claire et limpide, 48h de stage sous la pluie et ton souvenir m’accompagne pour toute la vie, Jean-Michel, merci

Dylan

J’ai également été touché et attristé par la mort de Jean-Michel Bernardon. Je faisais partie du groupe qu’il a entraîné pour l’examen probatoire du DE AMM, que j’ai eu en septembre, en bonne partie grâce à lui. Je voudrais donc saluer une dernière fois ce passionné de grands espaces, et l’homme qu’il était. Même si je ne l’ai que peu connu, il me semblait incarner les valeurs fortes des montagnards : la sincérité, la droiture et la passion.

À l’annonce de sa mort, j’ai immédiatement pensé également à ses proches. Je leur adresse toute ma tendresse, et surtout bonne chance sur ce chemin du deuil qui pourra être long…

Paix à l’âme de Jean-Michel, qui nous regarde de là-haut, et paix à celles et ceux qui restent.

Louis

Il a été un de mes deux formateurs à la prépa proba AMM. Il était vraiment exemplaire: très compétent, pédagogue, passionné et extrêmement érudit. Il m’a appris tellement de choses ! Je ne pourrai plus jamais regarder la montagne du même œil, ni faire une rando ou une Course d’orientation de la même manière. Il est parti trop tôt et va manquer à beaucoup de monde… Sa mémoire restera à jamais gravée dans nos cœurs, et plein de bons souvenirs nous referont toujours penser à lui. Jean-Mi repose en paix ! Et n’oublie pas de veiller sur Magalie, Léonie et Roméo…

Sixtine

Qu’est-ce qu’on peut bien écrire juste après ça ?

Juste après cette annonce aussi soudaine…

Il y en a eu très peu des formateurs qui ont réussi par leur professionnalisme, leur façon d’enseigner et par leur humanité, à marquer au fer rouge ce long cursus pour devenir Accompagnateur en Montagne. Jean-Mi était l’un d’eux.

Il s’est rendu disponible pour une poignée d’entre nous qui passons l’examen final du DE AMM en ce début du mois d’Octobre. Il nous annonçait sa présence dans l’équipe du jury d’examen.. Cette nouvelle est tellement irréelle…

Merci pour tout ce que tu m’as transmis, merci pour ces moments partagés en UF hivernale.
Je te souhaite un beau voyage là-haut !

J’apporte mes sincères condoléances à sa famille, à ses amis et à tous ceux qui ont croisé son chemin.

Signé: Un stagiaire qui va « rester dans le game » pour cet examen final !

Ciao Jean Mi !

Sébastien

Jean-Mi

J’ai eu la chance de rencontrer Jean Michel lors d’une formation AMM à Prémanon. De cette semaine passée ensemble, je garde le souvenir d’un professionnel extrêmement compétent, posé, et d’un grand charisme. Je m’étais d’ailleurs dit que c’est à ce genre d’accompagnateur en montagne que j’aimerais ressembler.

Le courant était bien passé entre nous et nous devions nous revoir, « plus tard »… Une belle rencontre, selon ses propres mots.

Merci Jean Mi, et énormément de courage à tes proches et à ta famille pour traverser ce moment difficile.

Jérôme

Jean-Mi

On se connaissait à peine et pourtant je ressens le besoin de partager un petit mot ici, c’est dire l’impact qu’il pouvait avoir sur les gens.

Puits de connaissance, fourmillant de conseils, intarissable en anectodes, et bien plus encore… Un formateur et un homme comme on en rencontre peu.

Il a été la toile de fond de ma toute nouvelle vie d’accompagnatrice, et y  laissera un grand vide.

J’envoie toutes mes pensées à sa famille, ses proches, et toute les personnes qui auront eu la chance de croiser sa route.

Ciao Jean-Mi !

Cécile

Je t’ai connu en tant que formateur, comme tant d’autres, lors du module hivernal. Un vrai charisme, des histoires d’accompagnateur qui ont conforté mon envie d’exercer ce métier, des conseils, bref, un formateur passionné et passionnant dont je me rappellerai longtemps. Juste avant l’évaluation de cette fameuse deuxième semaine redoutée, tu m’avais boostée la veille au soir avec quelques mots en connaissant mon état de fatigue au sortir des vacances scolaires. Tu nous répétais sans arrêt d’être « dans le match ». Tu trouvais les mots pour nous motiver, tu m’as avoué avoir failli me mettre un coup de pelle lors de l’épreuve de DVA quand tu m’as vu me perdre un peu sur la méthode, mais tu as préféré m’encourager, et tout ça a payé. Tu as toujours répondu présent par la suite sur mes questionnements, avec bienveillance et professionnalisme. Si j’avais un seul mot, ça serait MERCI, merci à toi pour tout ce que tu m’as apporté, merci à la vie d’avoir permis que je te rencontre. Je pense très fort à ta famille, à tes amis, à tes collègues, à tes clients, à tes stagiaires… Tu en as marqué du monde… À la hauteur de l’homme que tu étais…
Je me permets de reprendre le grand Georges : « Toi l’Auvergnat quand tu mourras, quand le croque-mort t’emportera, qu’il te conduise à travers ciel » sur la montagne éternelle…Ciao Jean-Mi.
Pourvu que la vue soit belle et dégagée de là-haut…
Une jeune accompagnatrice qui espère « rester dans le match » encore longtemps.

Chloé

Tels les grands explorateurs, tu es parti avec celle que tu aimais tant : la montagne. Elle t’a tant donné et tu as su bien lui rendre. Préparant le DE d’accompagnateur, j’ai eu la chance de partager l’UF hivernale à tes côtés, Jean-Mi, et je garde de toi l’image d’un très grand guide, exigeant envers toi-même et envers le reste du groupe, toujours à sa juste place. Ô combien je suis heureux d’avoir pu partager avec toi des crêpes flambées lors du premier bivouac de l’itinérance, et je sais que tu en gardes un bon souvenir ! J’aurais bien sûr tant souhaité t’accompagner sur mon prochain trek au Japon… Repose désormais en paix et garde sur nous et ta famille ton œil malicieux. Ciao l’artiste !

Samuel

Jean-Mi

C’est avec une immense tristesse que je viens ici témoigner de mon profond respect et de ma gratitude à l’égard de Jean Michel. Rencontré au cours de la prépa AMM, j’aurais eu la chance de côtoyer et d’apprendre de cet homme érudit, rigoureux, passionnant avec toujours une anecdote (souvent joviale), une attention, un encouragement à l’égard du groupe. Je pensais que cette prépa n’avait été que le début de l’aventure et j’avais hâte de continuer d’apprendre à ses côtés. Le sort en a voulu autrement ! Merci à toi Jean Michel et au revoir, tu me manques déjà. Toutes mes pensées de soutien vont vers sa femme et ses enfants ainsi qu’à ses fidèles amis.

Stéphane

Jean-Mi
Jean-Mi

Mon cher Jean-Michel, accompagnateur et surtout formateur hors norme tu demeureras à jamais, recherchant autant chez toi que chez tes stagiaires l’excellence, l’exigence et le dépassement de soi, nous galvanisant à faire corps avec la montagne, milieu qui t’animait sous toutes ses facettes, et surtout, nous délivrant des messages forts, souvent emprunts d’une certaine ironie, sur le ton d’un humour opportun.

Notamment, nous ne pourrons pas oublier ta surprise, voire ton étonnement au cours de ce sublime repas, préparé par certains membres éminents des « Crépiers de l’extrême », durant cette itinérance sur le plateau des Glières en mars dernier, avec cette pulka qui ne nous aura jamais quitté.

Depuis lundi, tu es entré dans l’Eternité en nous laissant une trace indélébile, que nous aurons désormais à cœur de suivre, tant elle pourra nous conduire vers cette excellence, cette exigence et surtout, cette passion du milieu montagnard qui t’auront tant animé, valeurs qui constituent véritablement les clés de la réussite dans notre merveilleux métier d’accompagnateurs en montagne.

Merci à toi pour demeurer notre guide.

Que ton âme repose en Paix et que sur elle luise la Lumière Perpétuelle.

Éric

Jean-Mi

On s’était croisé sur une UF1, je n’étais pas dans ton groupe mais nous avions pu discuter lors de la C.O. de nuit. Je t’avais trouvé posé et fort érudit. J’espérais te recroiser sur une autre UF ou en montagne, qui sait ?
Aujourd’hui, pour te rendre hommage à mon humble façon, j’ai fait ma rando favorite dans les Pyrénées Orientales. Le Soleil était radieu mais il y avait un terrible vent froid du nord à décorner un isard au Col Roig.
Nous avions le même âge…
Ciao Jean-Mi !

Fred

9 mars 2020, retour en salle à Prémanon après le test DVA multi victimes qui doit valider le départ du raid raquettes de l’UF3 du DE AEM …
Tu entres dans la salle et le silence se fait. Quelque chose ne va pas. Et là : gros coup de gueule ! Le niveau général est mauvais, ce n’est pas digne de futurs pros. Et ce n’est pas l’examinateur qui parle à des stagiaires, c’est le pro aux futurs pros. Tu veux nous faire comprendre qu’on ne passe pas seulement un examen, mais que nous aurons à charge des clients qui comptent sur nous en toutes situations. Dès ce moment, j’ai su que tu ne serais pas un formateur comme les autres …
Par la suite, nous avons échangé sur de nombreux sujets : la photo, Cuba, l’Islande, et j’en passe. J’ai cru avoir foiré cette UF neige, mais tu m’as rassuré au moment de se quitter car tu m’as lâché « Normalement on ne se reverra pas … »
Je n’aurais jamais cru que c’était effectivement la dernière fois qu’on se verrait.
J’aurais tant aimé pouvoir t’accompagner en Islande ou ailleurs, en tant que collègue ou comme photographe d’un de tes treks.

Tu m’as apporté plus que tu n’aurais pu imaginer, et je suis convaincu que je ne suis pas le seul dans ce cas.

So long l’ami …

Guillaume

Jean-Mi

Cet été 2022, j’ai pu apprécier la qualité du guide « P’tit crapahut – Autour de Clermont-Ferrand » emprunté par hasard à la bibliothèque.
Aujourd’hui, j’ai recherché des infos sur l’auteur par curiosité, pour savoir s’il avait écrit d’autres ouvrages intéressants. La toile m’a amenée sur cette page d’hommages émouvants. Je ne pourrai donc pas remercier Monsieur Jean-Michel B. pour le travail qu’il a accompli mais simplement exprimer ma gratitude à ses proches : les bonnes idées de randonnées et les explications précises nous ont permis de découvrir avec enthousiasme sa région, qu’il semblait connaître comme sa poche. Il savait vraisemblablement partager sa passion avec beaucoup de professionnalisme.
Au revoir Monsieur Bernardon.

Élisabeth, une lectrice

Je viens d’apprendre, avec une année de retard, la mort de Jean-Michel. D’une certaine façon, le croyant toujours en train de crapahuter, il est resté vivant quelques mois de plus. L’ignorance a parfois son bon côté.
J’ai guidé deux groupes en Écosse avec Jean-Michel pour le compte d’Alainn Tours. J’ai découvert un garçon charmant, cultivé et drôle. Sur de nombreux sujets nous nous étions trouvés des points communs : famille, enfants, éducation, livres, écriture, guidage, randonnées, projets… Nous nous étions promis de faire découvrir à l’autre nos terres de prédilections : la Finlande et l’Irlande. Nous nous étions aussi engagés à rendre visite à nos amis de la randonnée Herimoncourtoise pour leurs Noëls des lumières.
Quand je pense à Jean-Michel, j’ai envie de dire que c’était un type bien et que j’ai eu beaucoup de chance de croiser sa route. Il fait parti de ces rares personnes qu’on n’oublie pas. Je prie pour lui, pour son épouse et pour ses enfants.

Philippe

Aujourd’hui, je ne sais pourquoi, j’ai une pensée pour toi, Jean-Mi.
Nous nous sommes connus il y a bien longtemps … au temps de l’adolescence, je t’avais inspiré le tatouage sur ton torse. Nous avions partagé, pendant plusieurs années, le travail aux maïs, à Chavaroux – déjà, tu étais un grand sportif, capable de partir à vélo pour te rendre à Chavaroux – et d’innombrables fêtes aussi…
C’est vrai que tu étais un être solaire, intelligent, gentil. Nos chemins se sont éloignés par la suite mais j’avais appris ta profession d’accompagnateur en montagne, passion que tu avais déjà à l’époque.
J’ai appris , aujourd’hui, ta disparition, en courant au pied du puy de Dôme …
Même si nos routes se sont séparées il y a environ 24ans, ton souvenir reste bien vivace en moi …
Repose en paix jean Michel.

Julien